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La dionée attrape-mouche

Dernière vision de la vie d'une mouche

La dionée attrape-mouche est LA plante emblématique des plantes carnivores. Cette plante venant à l'origine des tourbières de la Caroline du Nord et du Sud ( Etats-Unis ) s'est faite importer dans le monde entier pour son originalité : se nourrir d'insectes comme compléments alimentaires ( et pas nos doigts heureusement ).

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La dionée a été découverte pour la première fois en 1759 en Caroline du Nord. Le nom donné à la plante provient de Dionée, divinité grecque et mère de la déesse de l'Amour, Aphrodite.

 

Pour ceux qui l'ignorent, une tourbière est une zone humide caractérisée par un sol saturé en permanence par de l'eau stagnante ou très peu mobile, ce qui prive d'oxygène les micro-organismes ( champignons et bactéries ) responsables de la décomposition de la matière organique. Les micro-organismes ne faisant pas leur travail, la matière organique s’accumule dans le sol, et créant ainsi un dépôt de matière organique appelée tourbe. Les conditions particulières des tourbières en font un écosystème unique au monde et certaines espèces animales et végétales ne vivent que dans ce milieu.

On peut en extraire de la tourbe, une matière organique fossile, parfois utilisée pour enrichir le sol des jardins ou comme combustible pour le chauffage.

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Mais comment une plante peut-elle détecter et capturer des proies ?

Eh bien, la dionée attire ses futures victimes grâce à l'odeur des son nectar et les détectent...en utilisant les maths.

 

En effet, la plante possède des poils sensitifs à l'intérieur de la feuille ( visible sur l'image ci-dessus ). Si l'un d'eux est stimulé, par exemple à cause d'une goutte d'eau, la dionée ne réagira pas. Mais si deux de ces poils sont touchés dans un laps de temps court, elle confirmera la présence d'une proie et refermera ses mâchoires !

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De plus, si le malheureux insecte continue à entrer en interaction avec les poils sensitifs, et à provoquer des stimulations, la dionée saura qu'elle a vraiment capturé quelque chose. Elle additionnera les stimulations, puis estimera la taille de sa victime afin de produire la juste quantité de sucs digestifs, dans un souci d'économie d'énergie, mais également dans le but de préserver au maximum ses pièges, ceux-ci étant généralement utilisables trois à quatre fois.

La dionée attrape-mouche en action. Ou attrape-guêpe.

Par TdJ

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